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11 septembre 2017
Temps de lecture : 4 minutes

Reconnaissance faciale, iris, veines…les nouvelles cartes d’identité

Les empreintes digitales ne sont plus les seules preuves « infaillibles » de l’identité d’un individu. Le corps en entier sert de carte d’identité.

Au bout des doigts

Emblématique des films policiers, la prise des empreintes digitales est la plus ancienne mesure biométrique, et demeure encore la plus répandue. Les empreintes (ou dermatoglyphes) se forment avant la naissance, entre la dixième et la vingt-quatrième semaine de grossesse. Elles sont façonnées par les gènes, mais aussi par l’environne­ment dans lequel se développe le fœtus, notamment par les mouvements du liquide amniotique, les frottements des doigts entre eux ou contre les structures utérines. Si bien qu’elles dessinent un motif unique à chaque doigt et à chaque individu.

Fiable et peu coûteuse, la prise d’empreintes ne se fait plus en pressant son doigt sur un tampon imbibé d’encre, mais grâce à des capteurs optiques ou électroniques. En pratique, on pose le ou les doigts sur une surface de verre, et un appareil photo muni de diodes capture l’image en illuminant les crêtes et les sillons digitaux. L’image est numérisée puis un algorithme la «traduit» en code mathématique, en tenant compte des coordonnées d’une centaine de points (points de bifurcations des lignes, terminaisons, boucles, etc.). Pour comparer deux empreintes entre elles, il suffit ensuite de vérifier une quinzaine de points.

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