Nicotiana benthamiana , utilisée par Medicago pour produire ses vaccins. Source: Wikicommons, Chandres
Medicago lance la troisième phase d’étude clinique de son candidat-vaccin contre la grippe saisonnière.
L’entreprise québécoise Medicago annonce le début de la troisième phase d’étude clinique de son candidat-vaccin contre la grippe saisonnière. L’étude compte 10 000 personnes réparties dans sept pays (Canada, États-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Finlande, Thaïlande et Philippines).
Le but: confirmer à grande échelle l’efficacité du vaccin. Si les résultats sont probants, le vaccin pourra être sera soumis aux autorités pour une éventuelle commercialisation au Canada, aux États-Unis et en Europe en 2020.
La particularité de Medicago, c’est qu’elle utilise des plantes pour produire ses médicaments. Québec Science a d’ailleurs consacré un reportage à l’entreprise et à la « moléculture », à relire ici .
L’intérêt principal de cette méthode est le gain de temps: seules cinq ou six semaines suffisent pour produire un premier lot de vaccins, contrairement aux cinq ou six mois qu’exige la production traditionnelle, qui se fait en innoculant des oeufs de poule.
Voici le principe de l’«expression transitoire», utilisée par Medicago. La méthode consiste à introduire, dans une plante normale, le gène correspondant à la protéine que l’on souhaite obtenir, et à forcer la plante à en fabriquer de grandes quantités.