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Bien qu’il n’ait pas évolué depuis 30 ans, le fax est encore largement utilisé.
Même s’il semble archaïque, le télécopieur reste une machine très populaire. On trouve encore 45 millions de ces appareils dans le monde, ronronnant dans les bureaux de banquiers, d’avocats et, bien entendu, dans les hôpitaux. Au Canada, les deux tiers des professionnels de la santé y ont recours, selon un sondage de TELUS Health en 2017.
Le problème, c’est que la technologie n’a pas évolué en 30 ans et qu’elle est assez simple à pirater. Des experts en cybersécurité de l’entreprise Check Point l’ont démontré à l’aide d’une imprimante multifonction qui est reliée tant à une ligne téléphonique qu’au réseau de l’entreprise.
Un simple numéro de télécopieur a suffi pour exploiter les failles de la technologie désuète. Les experts ont envoyé une image contenant un maliciel (comme un rançongiciel) par fax. La machine a décodé et conservé le maliciel dans sa mémoire pour ensuite contaminer le réseau interne de l’entreprise. Dévoilée lors de la conférence Def Con à Las Vegas, en août dernier, cette expérience illustre bien l’absence de mesures de protection intégrée dans les télécopieurs, ce qui est pour le moins aberrant en cette ère de communications cryptées.