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Des villes prennent en main leurs réseaux de télécommunication. Une économie financière pour la ville et les citoyens. Une idée à implanter au Québec?
Une erreur lors d’une mise à jour. Voilà ce qui a causé la panne du réseau Rogers en juillet dernier , privant des millions de personnes à travers le pays d’accès à Internet. Cet incident a une fois de plus révélé le danger de se fier à une poignée de fournisseurs pour offrir un service aussi essentiel.
Et si la solution était de voir petit ? Depuis 1994, la Ville de Stockholm gère un réseau de fibre optique auquel plus de 90 % des ménages et 99 % des entreprises peuvent accéder .
On nomme cette manière de faire Internet municipal et ses avantages ne sont plus à démontrer : service généralement performant, accessible dans des zones auparavant mal équipées, permettant notamment aux villes, et aux entreprises qui y sont établies, de se doter d’une infrastructure numérique.
Chez nos voisins du Sud, la ville de Chattanooga , au Tennessee, opère depuis 2010 un réseau à haut débit. Quand l’école est passée en mode virtuel à cause de la pandémie de COVID-19, l’administration a pu offrir un accès Internet illimité gratuit à 17 000 familles à faible revenu.