Les pages plus populaires incluent celles des médias traditionnels comme National Geographic (près de 46 millions d’abonnés), mais aussi celles de médias nés sur le Web, comme I Fucking Love Science (près de 26 millions d’adeptes), et de personnalités publiques comme le vidéaste Hachem Al-Ghaili (8,4 millions d’abonnés) ou le regretté Stephen Hawking (3,9 millions d’abonnés). Le Pew Research Center a voulu mieux comprendre cet engouement. Pendant 6 mois, il a analysé 30 pages Facebook liées à la science, celles comptant parmi les plus suivies.
Alors, Facebook est-il une bonne source d’information pour nourrir l’esprit scientifique ? Oui et non. Les pages de science les plus populaires ont bien compris les rouages de ce média social et produisent davantage de statuts visuels avec peu ou pas de textes. Le rapport note aussi que seulement 3 messages sur 10 portent sur de nouvelles découvertes (comme celle d’un nouvel organe humain, vous avez vu passer ça ?), et 2 messages sur 10 concernent de nouvelles pratiques (on est toujours curieux de savoir si on possède les traits de personnalité d’un psychopathe…).
Ainsi, ce n’est pas parce que la page se dit « scientifique » qu’on y trouve de la véritable science.