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09 mars 2022
Temps de lecture : 1 minute

Les nouveaux restos fantômes

Image: Pixabay

La restauration virtuelle, qui s’appuie sur un modèle hyperflexible, s’implantera-t-elle réellement?

Qui n’a pas vu sa consommation de repas livrés augmenter pendant la pandémie ? Le marché a doublé depuis l’arrivée de la COVID-19 et le chiffre d’affaires devrait atteindre plus de 10 millions de dollars en 2025, une hausse de près de 70 %, par rapport à 2021. Rien d’étonnant à cela, mais vous êtes-vous déjà demandé d’où vient votre poulet au beurre favori ? Il pourrait avoir été préparé dans un restaurant virtuel !

Il s’agit d’un établissement qui propose un menu complet, mais qui n’existe pas dans un lieu physique. Il n’a ni salle à manger ni serveurs. En général, il n’a même pas de vitrine, même s’il possède une cuisine où des chauffeurs viennent chercher les repas commandés par des clients par l’entremise d’applications de livraison comme Uber Eats. En avril 2021, le Groupe St-Hubert s’inspirait de ce concept pour lancer MALGAM La centrale bouffe : plusieurs enseignes populaires cuisinent dans un même endroit des plats destinés à être livrés à domicile ou récupérés sur place par des clients.

Pourquoi cette ruée sur la restauration virtuelle ? Parce que le modèle est hyperflexible. Le fait d’exister uniquement sur le Web signifie qu’on peut modifier le concept d’un restaurant à l’envi sans y laisser sa peau d’entrepreneur.

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