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Êtes-vous prêt·e·s pour l’écriture inclusive ? La féminisation se répand, qu’on le veuille ou non.
Les manières de faire varient. Certaines personnes et organisations (dont Québec Science ) vont doubler les mots pour les féminiser (« les écrivains et écrivaines »), tandis que d’autres vont adopter le point médian (comme ci-dessus). Notre langue est vivante, tant mieux.
Plusieurs jugent néanmoins le point médian peu accessible.
Déjà, il faut le trouver sur son clavier ! Sur Windows, il faut appuyer sur la touche Alt et composer les chiffres 0183 sur le pavé numérique (si l’on en a un) pour le faire apparaître, une manœuvre digne d’un piratage informatique. Sur Mac, on y parviendra grâce à la combinaison Shift+Alt+h. Plusieurs modules d’extension pour navigateur permettent de résoudre le problème en transformant un caractère courant en point médian (cherchez « Écriture·Inclusive·Facile » ou bien « LÉIA »).
Ensuite, le fameux point doit pouvoir être interprété par un lecteur d’écran. Cet outil destiné aux personnes malvoyantes fait une synthèse vocale du texte affiché à l’écran ou le transcrit en braille. Pour le moment, il achoppe particulièrement sur les mots féminisés. Le mot prêt·e·s , par exemple, sera lu comme « prêt e, s » ou bien « prêt point médian e, s ». Pour l’intelligibilité, on repassera.
La solution est-elle d’éviter d’utiliser ce symbole pour féminiser les mots ?