Image: Gerd Altmann/Pixabay
Sur nos navigateurs, la fonction incognito est devenue un incontournable. Mais attention: les protections offertes sont en réalité très limitées.
Si vous naviguez sur le Web en mode incognito, tout ce que vous faites est privé, n’est-ce pas ? Détrompez-vous.
Cette fonctionnalité est apparue pour la première fois dans le navigateur Safari, d’Apple, en 2005. Elle crée une fenêtre de navigation distincte, caractérisée par un pourtour sombre. Dès que vous la fermez, votre fureteur oublie que la session a eu lieu. Rien n’est conservé dans votre historique de navigation et tous les fichiers témoins − ces bouts de code appelés « cookies » qui enregistrent certaines de vos actions en ligne − sont effacés.
La fonction incognito est rapidement devenue un incontournable et, aujourd’hui, la plupart des fureteurs en offrent leur propre version. Une étude de 2017 révèle que 46 % des Américains ont utilisé au moins une fois le furetage privé.
Pourquoi le font-ils ? Pour faciliter la connexion à plusieurs comptes en même temps sur une même plateforme (comme des entrepreneurs qui auraient deux adresses Gmail, l’une personnelle et l’autre professionnelle). Ou pour effectuer des recherches sur des sujets délicats qui ne devraient pas apparaître dans l’historique de navigation. Mon utilisation préférée : trouver une vidéo sur un sujet particulier sur YouTube.