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13 octobre 2017
Temps de lecture : 1 minute

Sauvetage in extremis du lac Bromont

Comment lutter contre la prolifération des indésirables algues bleu-vert dans les lacs ? La Ville de Bromont a peut-être trouvé la solution, en collaboration avec des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Leur arme : le Phoslock, un produit censé éliminer l’excès de phosphore qui stimule la multiplication des algues.

Plus de 170 tonnes de granulés de Phoslock devraient ainsi être épandues dans le lac Bromont au mois de novembre. Il s’agit d’une première au Québec, alors que cette « thérapie », mise au point par un institut de recherche australien à la fin des années 1990, a déjà été utilisée avec succès dans 200 plans d’eau de plus de 25 pays, ainsi qu’en Ontario.

Lorsqu’elles prolifèrent, les algues bleu-vert, qui sont en fait des cyanobactéries, libèrent des substances toxiques qui interdisent toute activité nautique ou consommation d’eau. « Au lac Bromont, c’est de mal en pis. La plage a dû être fermée à plusieurs reprises, cet été. On a atteint un point de non-retour », se désole Anne Joncas, présidente de l’Association de conservation du bassin versant du lac Bromont (ACBVLB), qui travaille depuis 10 ans avec l’UQAM pour restaurer la santé du lac.

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