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24 août 2017
Temps de lecture : 4 minutes

Entrevue: Hubert Reeves, optimiste lucide

À 85 ans, le célèbre astrophysicien québécois refuse de baisser les bras devant l’état de notre planète, tout en étant conscient que la partie n’est pas gagnée.

La feuille de route d’Hubert Reeves donne toujours le tournis : spécialiste renommé de l’Univers et de cosmologie, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique de France, ex-conseiller scientifique à la NASA, professeur associé de physique à l’Université de Montréal, récipiendaire du prestigieux Prix Albert-Einstein, etc. Récemment, il a été promu grand officier de l’Ordre national du Québec.

Ce savant demeure surtout un conteur inégalé du cosmos, qui tient encore à partager avec le public son amour profond de la nature et sa foi inébranlable en l’humain. En 2017, il livre ses réflexions dans trois nouveaux ouvrages : La Terre et les hommes (Éditions Robert Laffont), J’ai vu une fleur sauvage et Le banc du temps qui passe – Méditations cosmiques (Éditions du Seuil).

Discussion à bâtons rompus avec l’une des grandes lumières de notre époque.

D’ordinaire, vous observez les étoiles. Mais, pendant quelques années, vous avez détourné les yeux du ciel pour contempler et analyser les fleurs qui peuplent les champs à proximité de votre demeure de Malicorne, en France. Dans votre livre J’ai vu une fleur sauvage , vous nous faites connaître ces plantes souvent jugées nuisibles.

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