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22 septembre 2016
Temps de lecture : 2 minutes

Un succédané de gravité

«Je me pose toujours la même question quand je regarde des astronautes flotter en apesanteur dans la Station spatiale internationale (SSI): pourquoi n’est-on pas capable de créer une gravité artificielle en faisant tourner la station à une certaine vitesse?», demande Germain Lajoie.

Pour tout dire, créer une gravité de toutes pièces n’est pas difficile. Les manèges comme le Gravitron en sont la preuve. Ceux-ci sont des chambres rondes qui tournent rapidement sur elles-mêmes, au point où les occupants sont littéralement plaqués au mur. Et, habituellement, le clou du spectacle consiste à faire tomber le plancher, et tout le monde se trouve rivé à la paroi, les pieds dans le vide. C’est ce qu’on appelle la «force centrifuge»: lorsqu’on fait tourner un objet, tout ce qui se trouve à l’intérieur a tendance à s’éloigner du centre de rotation.

Dans une station spatiale ou un vaisseau de forme circulaire qui tournerait ainsi – mais un peu moins vite tout de même –, les astronautes pourraient marcher sur les murs. La NASA a d’ailleurs dans ses cartables les plans d’un petit module nommé Nautilus X qui pourrait imiter la gravité terrestre de cette manière. Cependant, il ne faut pas s’attendre à des miracles, car cela n’est pas dépourvu de problèmes.
Il faut garder en tête qu’on ne parle pas ici de véritable gravité, mais seulement d’un succédané.

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