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28 mars 2016
Temps de lecture : 4 minutes

Le «man cave» de Kim Jong-un

«Dernièrement, la Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire. Tous les médias ont supposé qu’il s’agissait d’une bombe A plutôt qu’une bombe H et ont mentionné la secousse que l’explosion a provoquée, d’une magnitude de 4,85, pour le prouver. Alors je me demande si, lorsqu’une bombe nucléaire explose, on peut savoir de quel type il s’agit (A ou H) en fonction des rayons gamma qu’elle produit?» demande Jean-Pierre Dubost, de Montréal.

Il existe effectivement deux principaux types de bombes nucléaires. Historiquement, la première à avoir été mise au point a été la bombe à fission – ou bombe A – qui tire son énergie d’une réaction en chaîne où des noyaux massifs d’uranium ou de plutonium sont brisés en noyaux plus petits. Ce sont des bombes A qui ont explosé au-dessus de Hiroshima et de Nagasaki, en 1945. Mais, dès le début des années 1950, le deuxième membre de cette sinistre famille voyait le jour: les bombes à fusion nucléaire, ou «thermonucléaires», dites bombes H. Lorsqu’elles explosent, les noyaux d’hydrogène s’assem­blent pour former des noyaux d’hélium. Ces réactions de fusion dégagent beaucoup plus d’énergie que celles associées à la fission nucléaire. Les bom­bes H sont des centaines de fois plus puissantes que les bombes A.

Maintenant, en excluant la force de la déflagration, peut-on distinguer une explosion thermonucléaire d’une simple explosion atomique?

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