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25 octobre 2013
Temps de lecture : 2 minutes

Une forêt pour cacher les erreurs du passé

Chapais, c’est une ville minière sans mine. À une quarantaine de kilomètres à l’ouest de sa grande sœur Chibougamau, elle a connu la prospérité dans les années 1960 et 1970 grâce au cuivre. Les filons sont aujourd’hui épuisés, mais les résidus sont restés.

À elle seule, la mine Opémiska a produit des milliers de tonnes de roche stérile qui s’étendent sur plusieurs hectares et font 15 mètres d’épaisseur. Plus rien ne pousse là, comme on peut le voir en zoomant sur les images satellites de Google Maps. Un site qu’on dit orphelin, car aujourd’hui la compagnie n’existe plus.

Heureusement, il reste la forêt un peu plus loin. De minière, Chapais est devenue forestière et son économie est maintenant tournée vers l’exploitation du bois. La scierie Barrette-Chapais assure le revenu d’une bonne part des 1 700 habitants, sans compter qu’elle fournit une partie de l’énergie de la ville. En effet, l’usine de cogénération Chapais Énergie brûle les résidus de bois de la scierie, et ceux d’autres usines de la région, pour produire de l’électricité.

Cette forêt pourrait aussi apporter la solution au problème des résidus miniers. «Si on laissait aller la nature, la végétation mettrait quelques centaines ou quelques milliers d’années à se réinstaller dessus.

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