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28 juin 2018
Temps de lecture : 2 minutes

Pour en finir avec les « 12 salopards »

Il y a toutes sortes de bonnes raisons pour vouloir réduire les quantités de pesticides dont on arrose nos champs.

Par exemple, dans plusieurs rivières du sud du Québec, les concentrations de néonicotinoïdes dépassent constamment les normes acceptables pour la vie aquatique. On soupçonne certains d’entre eux d’être en partie responsables du déclin catastrophique de certaines espèces d’oiseaux comme l’hirondelle rustique. De manière générale, ce sont des produits chimiques qui ont tous une toxicité plus ou moins grande, selon le cas, pour l’humain et pour l’environnement, et la règle générale devrait être d’en utiliser le moins possible.

Bref, des raisons, on en trouve à la pelle. Alors pourquoi l’Environmental Working Group (EWG), une organisation écologiste américaine, s’obstine-t-elle à sortir chaque année sa liste des « 12 salopards » ( dirty dozen , en anglais) qui prétend identifier les fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides et les plus « dangereux » à consommer ? La façon dont l’EWG s’y prend relève du pur marketing, au point de faire lever les yeux au ciel de bien des scientifiques. Et cette année ne fait pas exception.

Dans sa dernière version, la liste des 12 salopards identifie les fraises comme étant les « pires » parce qu’on y trouve des traces d’un grand nombre de pesticides différents.

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