Photo: Alex Gindin (Unsplah)
Le constat est alarmant : 9 personnes sur 10 dans le monde respirent un air, intérieur comme extérieur, pollué, selon un nouveau rapport de l’OMS . Qui est le plus à risque ?
En se fondant sur des mesures de la qualité de l’air de plus de 4300 villes, réparties dans 108 pays, l’OMS conclut que, comme souvent, les régions les plus touchées sont les plus pauvres. Les pays d’Asie du Sud-Est (Inde, Cambodge, Laos, Vietnam, Thaïlande…) et de l’Est (Chine, Mongolie…) comptent à eux seuls plus de 4 millions de décès. Cela rejoint des chiffres publiés en 2017 , selon lesquels la pollution est responsable de 16% des décès dans le monde.
La pollution de l’air a un impact majeur sur la santé cardiovasculaire et respiratoire de la population mondiale. Par exemple, plus de la moitié des pneumonies mortelles chez les enfants de moins de 5 ans sont dues à l’inhalation d’un air pollué à l’intérieur de leur habitat. « L’OMS reconnaît que la pollution de l’air est un facteur de risque critique pour les maladies non transmissibles causant, selon les estimations, 24% des décès d’adultes imputables à des cardiopathies, 25% des décès imputables aux accidents vasculaires cérébraux, 43% des décès imputables à la bronchopneumopathie chronique obstructive et 29% des décès imputables au cancer du poumon », peut-on lire dans le communiqué.