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25 mai 2018
Temps de lecture : 3 minutes

Héritage indésirable dans le secteur de l’autoroute Bonaventure

Photo: Solution Bonaventure

Le grand ménage des eaux souterraines contaminées dans le secteur de l’autoroute Bonaventure, à Montréal, a débuté il y a quelques mois. Une visite s’imposait.

À première vue, rien n’y paraît. Mais, sous l’autoroute Bonaventure et sous les berges à proximité où je me trouve, se décomposent des chaussures, du bois, du béton, du papier et même des hydrocarbures pétroliers!

C’est que, de 1866 à 1966, le littoral du Saint-Laurent dans ce secteur était un site d’enfouissement non confiné et peu réglementé. «À l’époque, il n’y avait pas de normes, si ce n’est “pas trop de rats et pas trop d’odeurs”», raconte Martin Chiasson, directeur environnement chez Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI), la société d’État fédérale copropriétaire des lieux avec la Ville de Montréal (qui y possède un terrain).

Pour bloquer la migration de ce beau cocktail de contaminants toxiques vers le fleuve, la PJCCI a lancé en juin 2016 le projet environnemental Solution Bonaventure, conjointement avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).

Ce n’est pas du luxe, particulièrement pour la zone ouest qui se situe autour du pont Champlain et jusqu’au pont Victoria. «Ici, 100 % de l’eau souterraine est contaminée», lance d’emblée Jean Paquin, vice-président technologie chez Sanexen, l’entreprise partenaire pour le secteur ouest du projet.

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