Photo: CDC/James Gathany
Il y aura 10 ans cet automne que le vaccin contre les virus du papillome humain (VPH) est offert dans les écoles du Québec. Dix ans au cours desquels les études se sont multipliées, confirmant et reconfirmant ce que les essais cliniques avaient trouvé avant son autorisation, soit qu’il s’agit d’une mesure de santé publique efficace et sécuritaire. Dix ans au cours desquels le taux de protection contre les VPH a reculé au Québec… Cherchez l’erreur !
L’appellation VPH regroupe environ 170 virus qui infectent des cellules des parties génitales et de la gorge. Dans la plupart des cas, les conséquences sont bénignes et les infections se règlent d’elles-mêmes. Mais en allant « jouer » dans l’ADN des cellules, les VPH les dérèglent parfois. Elles se transforment alors en cellules précancéreuses puis, éventuellement, en cancer du col cervical ou de la gorge, selon le site d’infection.
Pour éviter ces complications occasionnelles, mais graves, de nombreux pays ont mis sur pied des programmes de vaccination depuis l’homologation du vaccin, en 2006. Grâce à ces campagnes, une masse de données s’est ajoutée au reste.
La dernière étude en date a été publiée en mai 2018 par Cochrane, une référence mondiale en matière de méta-analyses.