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Le rapport du GIEC est catégorique sur ce point: les grands décideurs doivent rapidement travailler à limiter la hausse de la température mondiale à moins de 1,5 degré Celsius par rapport à l’ère pré-industrielle. Car si l’humanité continue à ce rythme soutenu, on atteindra 3 °C supplémentaires d’ici 2100.
À la suite de l’Accord de Paris, en 2015, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a eu le mandat d’étudier les conséquences d’une hausse de 1,5 °C. Ce rapport spécial à l’intention des gouvernements est sorti le 8 octobre dernier et souligne également les effets éventuels d’une hausse de 2 °C et plus.
«Il s’agit d’un rapport détaillant les chemins que nous devons prendre afin de rester sous la limite de 1,5 °C, indique Gregory Flato, chercheur au Centre canadien de la modélisation climatique à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et un des auteurs du rapport du GIEC. Il est techniquement possible de contenir la hausse, mais ce sera très difficile. Il faudra changer rapidement notre façon d’utiliser les combustibles fossiles, par exemple, ou de produire et de consommer l’énergie», ajoute-t-il.
Il rappelle que plusieurs gaz contribuent aux changements climatiques, bien que le dioxyde de carbone soit le principal. Les émissions de tous ces gaz «doivent être réduites pour atteindre ce que nous appelons le « zéro net » d’émissions.