La plupart des gommes à mâcher sont faites de plastique.
À combien se chiffre la pollution par le plastique? Pourquoi ce matériau met-il des centaines d’années à se décomposer? On vous explique tout.
Le plastique peut être flexible ou rigide, transparent ou opaque, conducteur ou isolant ; il peut être assez solide pour arrêter les balles d’armes à feu ou aussi élastique que le caoutchouc. On aurait peine à croire que, sur le plan microscopique, cette matière s’apparente à un plat de spaghettis.
À la base, le plastique est fabriqué à partir d’unités fondamentales : les monomères. Ces derniers sont des molécules organiques, c’est-à-dire composées de carbone et d’hydrogène, et sont le plus souvent des dérivés des hydrocarbures. Pour faire du polyéthylène téréphtalate (PET) par exemple, on peut utiliser l’éthylène glycol et l’acide téréphtalique ; pour du polystyrène, du styrène.
Pour parvenir au plastique, il faut « polymériser » ces molécules, c’est-à-dire faire tenir ensemble des milliers de répétitions pour former de longues macromolécules. Elles sont souvent décrites comme une succession de perles sur un collier.

Structure d’un polymère à l’échelle macroscopique, microscopique et nanoscopique. Source: Structure_matiere_echelle.svg
La matière plastique est formée de nombreux colliers qui s’agencent en trois dimensions et forment un réseau cristallin. C’est comme si les perles collaient toutes un peu les unes aux autres… tel un amas de spaghettis oublié dans la passoire. Le tout forme une masse compacte.