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13 janvier 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Une autre #?$%&% de chronique sur le cancer

Image: Shutterstock

De plus en plus de chercheurs estiment que le cancer serait une malchance sociale.

Il y a de ces gens qui semblent avoir tiré un mauvais numéro à la loterie de la vie… Le souvenir de ce jeune retraité qui avait travaillé dur toute sa vie pour joindre les deux bouts et qui pensait enfin se reposer et chez qui l’on a découvert un cancer foudroyant me hante encore. Ou celui de cette mère de famille monoparentale, réfugiée politique, dont le petit dernier luttait pour sa vie, atteint d’une leucémie aigüe. Simple malchance ?

De plus en plus de chercheurs estiment que non. Ils croient que le cancer serait plutôt une malchance sociale. Les patients défavorisés sur le plan socioéconomique ont non seulement plus de risques d’avoir un cancer dans leur vie, mais ils ont aussi des taux de survie moindres même s’ils reçoivent des traitements appropriés. À l’instar de la richesse, le cancer n’est pas distribué équitablement dans notre société.

Comment le statut socioéconomique peut-il affecter autant la santé ? Si nous savons depuis longtemps que l’âge est le facteur de risque numéro un dans l’apparition d’un cancer, nous constatons depuis peu que certaines populations semblent vieillir plus vite que d’autres. Ce phénomène, appelé « vieillissement prématuré », est documenté dans des circonstances spécifiques.

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