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20 février 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Fausses nouvelles: la vérité, c’est compliqué

Illustration: Vigg

Les dernières études sur les fausses nouvelles laissent toutes entendre la même chose : on semble avoir beaucoup exagéré leur importance…

Depuis l’élection de Donald Trump, les « fausses nouvelles » sont non seulement sur toutes les lèvres, mais aussi dans la mire des chercheurs. Et les dernières études sur le sujet laissent toutes entendre la même chose : on semble avoir beaucoup exagéré leur importance. Vous avez bien lu : « exagéré »…

J’en ai compté trois qui sont parues en 2019 dans des revues savantes bien connues. Science Advances a lancé le bal en janvier avec un article au titre évocateur : « Less than you think » (moins que vous pensiez). Ses auteurs ont analysé les partages de 3 500 utilisateurs de Facebook entre avril et novembre 2016 et ils ont constaté que seulement 8,5 % d’entre eux avaient relayé des nouvelles provenant de sources douteuses.

Deux semaines plus tard, c’était au tour de Science de publier une étude qui s’intéressait, elle, au réseau social Twitter. En examinant les gazouillis de quelque 16 000 abonnés américains entre août et décembre 2016, les chercheurs ont constaté que la plupart des fausses nouvelles (79,8 %) avaient été partagées par une toute petite minorité très active de 0,1 % des utilisateurs et que seulement 1 % de l’échantillon avait consommé 80 % des fausses nouvelles.

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