Image: CIMM_EXPO2020
Il n’y a qu’à lever les yeux pour espérer voir passer un béluga!
Le Centre d’interprétation des mammifères marins (CIMM), à Tadoussac, a ce don pour créer des moments magiques. L’été dernier, l’attente pour voir l’exposition rafraîchie du musée a valu le coup. Il faut bien sûr admettre que c’est un net avantage d’être sis au pied du fjord du Saguenay. Il n’y a qu’à lever les yeux pour espérer voir passer un béluga !
Avant même de débourser le prix du billet, nous en avions déjà pour notre argent. À l’entrée, il nous a suffi d’une simple remarque sur les coquettes maisons jouxtant le CIMM pour obtenir moult détails sur ces chalets ancestraux ayant appartenu aux Anglais et qui sont toujours propriété de la communauté anglophone, ainsi que sur la traite des fourrures qui a eu cours dans la ville, comme en témoigne le poste de traite Chauvin, à quelques mètres de là. Les curieux ont tout intérêt à poser leurs questions aux naturalistes sur place. Généreux, ils se font toujours un plaisir de bonifier les écriteaux d’éclairantes réponses qui nourriront le séjour dans la région.
Une fois à l’intérieur, les habitués retrouveront rapidement leurs repères ; si l’exposition interactive demeure essentiellement la même, trois squelettes sont venus enrichir la collection en 2020.