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07 octobre 2021
Temps de lecture : 3 minutes

Que se passe-t-il aux laboratoires nucléaires de Chalk River?

Les laboratoire de Chalk River, en bordure de la rivière des Outaouais Image: Laboratoires nucléaires canadiens

Même si le réacteur de recherche NRU (National Research Universal ) a fermé en 2018 – ce qui a stoppé définitivement la production commerciale d’isotopes médicaux qui faisait sa renommée –, les installations de Chalk River sont toujours grouillantes de vie.

Quelque 2 700 personnes travaillent à ce centre connu pour sa mise au point du réacteur CANDU. «C’est un peu comme une ville ici: on a pratiquement tous les métiers», dit Patrick Quinn, directeur des communications des Laboratoires nucléaires canadiens (LNC). Sur les trottoirs reliant les divers bâtiments, on peut croiser aussi bien un charpentier, un souffleur de verre, un pompier, un technicien en gestion des eaux qu’un scientifique.

Environ 900 employés travaillent à la gestion des déchets et à la réhabilitation du territoire. Ce groupe comprend ceux et celles qui veillent au démantèlement des bâtiments et réacteurs qui ont fini leur carrière. Le directeur général du déclassement et de la remédiation environnementale, Kristan Schruder, me fait visiter le bâtiment du NRX (National Research Experimental), ce réacteur où a eu lieu le premier grave accident nucléaire au monde , en 1952. Il a été réparé à la suite de cet accident et a fonctionné jusqu’en 1993.

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