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23 octobre 2023
Temps de lecture : 4 minutes

Incursion dans le laboratoire solaire d’Hydro-Québec

Des panneaux de la centrale solaire Robert-A.-Boyd. Photo: Karl Rettino-Parazelli

Deux ans après leur inauguration, les premières centrales solaires raccordées au réseau d’Hydro-Québec révèlent le potentiel, mais aussi les limites de cette filière dans le contexte québécois. Québec Science en a visité une.

Le soleil est radieux et le ciel, presque sans nuages. De part et d’autre du chemin de gravier qui traverse le parc solaire, les panneaux sont disposés en rangées symétriques. « C’est elle, la gagnante », lance l’opérateur du site, Amine Karmouni, en désignant une section en particulier, au fond à droite. Les pan­neaux qui s’y trouvent se sont révélés plus productifs que les autres, et ce sont probablement ceux-là qu’Hydro-Québec installera si elle se lance un jour à fond de train dans le solaire.

Mais pour le moment, l’heure est à l’expé­ri­mentation. C’est ici, à Varennes, sur la Rive-Sud dans la région de Montréal, que la société d’État a mis en service, au printemps 2021, l’un des deux premiers parcs solaires connectés à son réseau, la centrale Robert-A.-Boyd. Elle compte plus de 4600 panneaux sur une superficie équivalant à environ 10 terrains de football, tandis que la centrale Gabrielle-Bodis, à La Prairie, en a cinq fois plus. À elles deux, ces installations permettent d’alimenter en électricité environ 1000 maisons.

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