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En matière d’environnement, il est de mon devoir de parent de te donner l’heure la plus juste qui soit et d’éviter les serments irréalistes.
Comme l’année tire à sa fin, permets-moi d’y aller d’un bilan et de partager quelques réflexions avec toi, fiston, sur le thème des promesses. L’année 2021 s’était justement amorcée sous la forme d’une promesse : celle de jours meilleurs avec l’arrivée de vaccins contre le SRAS-CoV-2. Or, elle s’achève par une quatrième vague de pandémie et des cris d’alarme de plus en plus assourdissants quant à l’intégrité de notre biosphère. Pendant ce temps, nos politiciens ont aligné des engagements plutôt insuffisants au cours de la dernière campagne électorale…
Bien que je ne fasse pas partie de l’école des collapsologues , je dois admettre qu’il m’arrive parfois de ressentir un sentiment de défaitisme face à ces promesses environnementales qu’on échoue à tenir. Je ne te dis pas ça par désespoir, mais plutôt parce que je considère qu’il s’agit de mon devoir de parent de te donner l’heure la plus juste qui soit et d’éviter les serments irréalistes.
Tu m’entends régulièrement parler d’environnement à la maison, même si, à ton grand dam, mes propos prennent souvent l’allure de « sermons ».