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24 juin 2021
Temps de lecture : 2 minutes

Une fausse couche toutes les 44 secondes

Image: Shutterstock

Même si plus de 20 000 Québécoises et 23 millions de femmes par année dans le monde subissent une fausse couche, le phénomène reste mal compris de tous, y compris des professionnels de la santé.

J’ai entendu parler de la chose pour la première fois dans un cours d’embryologie, en première année de médecine : au moins une grossesse sur quatre se termine par une fausse couche. « Ah bon ! Il me semble que c’est beaucoup », me suis-je dit. La deuxième fois, j’étais en stage d’obstétrique et gynécologie. Je me demandais pourquoi les femmes qui avaient un saignement vaginal au premier trimestre de leur grossesse étaient dirigées vers le service des urgences − et non à notre clinique. « Il y aurait beaucoup trop de patientes ! La plupart perdent leur bébé, on ne peut pas toutes les prendre en charge ! » m’a-t-on répondu le plus normalement du monde.

Voici donc, mesdames et messieurs, l’essentiel du contenu sur les fausses couches et le deuil périnatal qu’on m’a présenté pendant la totalité de mes études médicales. Pour une situation qui touche plus de 20 000 Québécoises et 23 millions de femmes par année dans le monde, j’estime que c’est nettement insuffisant. Imaginez : cela représente une fausse couche toutes les 44 secondes !

La revue The Lancet

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