Que cherchez-vous ?

Publicité
02 septembre 2019
Temps de lecture : 2 minutes

Moi, mes souliers…

Image: Shutterstock.com

Au Québec, 12 % de la population vivra un épisode dépressif au cours de sa vie. L’utilisation d’antidépresseurs est aussi légion : au moins 5 % des Québécois en consomment régulièrement. Et selon l’Organisation mondiale de la santé, la dépression sera la principale cause d’arrêt de travail en 2020.

Mélanie file un mauvais coton. Cette agente administrative de 45 ans est déconcentrée au travail, tout l’irrite et elle dort mal. Marathonienne aguerrie, elle a même délaissé son club de course. Son conjoint lui lance un ultimatum : « Je ne te reconnais plus… Va à la clinique. »

Elle prend rendez-vous avec son médecin de famille. Il lui prescrit un bilan sanguin et un arrêt de travail. Il évoque un diagnostic de dépression majeure et lui propose la prise d’un antidépresseur. Elle veut y penser, alors le médecin prévoit un suivi dans une semaine. Elle sort du cabinet la tête pleine de questions. Elle se sent coupable d’arrêter de travailler pour un problème de santé mentale. Elle est pourtant loin d’être la seule…

L’histoire de Mélanie est fictive, mais des cas comme le sien, j’en ai vu des dizaines dans ma pratique. Au Québec,  12 % de la population vivra un épisode dépressif au cours de sa vie. L’utilisation d’antidépresseurs est aussi légion : au moins 5 % des Québécois en consomment régulièrement .

Publicité