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09 février 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Février: la deuxième vague tire-t-elle vraiment à sa fin?

Le Dr François Marquis, chef des soins intensifs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a reçu son vaccin contre le COVID-19 le 7 janvier dernier. Photo fournie par le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

Chef de services des soins intensifs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, le D r François Marquis a vu le pire comme le meilleur au cours des premières semaines de la crise historique de la COVID-19: le courage, la solidarité, le dévouement, la panique, l’égoïsme, les petites mesquineries, la souffrance, la mort… Pour Québec Science , il a accepté de documenter les bouleversements de son quotidien. Voici son carnet de bord.

Mardi 9 février 2021

On ne pensait jamais en voir le bout, mais c’est bien vrai : le nombre de cas, d’hospitalisations et de décès diminue progressivement. À l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, on compte seulement cinq patients COVID-19 aux soins intensifs.

Bien qu’encourageants, ces chiffres cachent souvent des drames personnels. Un jeune patient est mort d’un COVID fulgurant hier alors que le Québec amorce ses premières étapes de déconfinement et que les signes d’un renversement du délestage se manifestent.

Comme à la fin du printemps dernier, les mêmes questions surgissent. La deuxième vague tire-t-elle vraiment à sa fin? Est-ce le temps de « déconfiner »? Avant d’y répondre, il faudra voir quel sera l’effet de la semaine de relâche (on n’a aucune excuse cette fois : nous savons quelles sont les répercussions des vacances quand plusieurs s’accordent un écart.).

Le déconfinement est toujours quelque chose de beaucoup plus complexe que le confinement.

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