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Alors que plusieurs commerces ont fermé leur section « vrac » ou ne permettent plus l’achat avec ses propres contenants en raison de la pandémie, un rapport canadien affirme qu’il faut notamment se tourner vers ces avenues pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), et utiliser des emballages minimalistes faits de matières recyclées pour les denrées moins adaptées à ces pratiques.
Au pays, 11,2 millions de tonnes métriques d’aliments sont gaspillées chaque année, selon un rapport commandé à une firme spécialisée en agroalimentaire par le Conseil national zéro déchet (qui réunit des gouvernements, des entreprises et des ONG canadiennes). Il s’agit d’aliments non récoltés à temps au champ, endommagés dans le transport, périmés en épicerie, cramés sous un réchaud du resto ou perdus au fond du frigo à la maison, par exemple. Ces pertes représentent environ 20% de toute la production alimentaire.
Pour atteindre les Objectifs de développement durable des Nations unies, le Canada s’est engagé, en 2015, à réduire de moitié ce gaspillage d’ici 2030. Le secteur alimentaire est également une cible pour réduire les émissions de GES; la nourriture gaspillée représente des émissions de 22,2 millions de tonnes métriques de dioxyde de carbone au Canada.
Mais il s’agit d’une équation délicate, car elle inclut les emballages. Ces derniers peuvent contribuer à réduire les pertes.