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12 mai 2022
Temps de lecture : 4 minutes

Quel avenir pour les lacs du Québec? On en visite cinq.

Le lac Bromont a une superficie de 0,46 km2 et est peu profond avec ses 7,6 m maximum. Image: ACBVLB

Ces cinq lacs nous donnent une idée de l’étendue des possibles, et des problèmes.

Si l’on pouvait explorer tout le territoire québécois à vol d’oiseau, le paysage qui défilerait serait parsemé d’une centaine de milliers d’étendues d’eau. Ces lacs représentent des écosystèmes importants et une richesse naturelle d’eau douce inestimable.

Pourtant si précieux, ils sont malmenés par le réchauffement du climat, les déversements agricoles ou d’eaux usées, les espèces envahissantes, la pollution, le trafic maritime, les microplastiques, et bien d’autres menaces les guettent. D’après les suivis de la qualité de l’eau effectués en 2018 et en 2019 par le Réseau de surveillance volontaire des lacs, sur 464 lacs évalués, 10 % sont en mauvais état.

De quoi souffrent ces lacs ? Québec Science vous amène sur le bord de cinq lacs autour desquels toute une communauté de résidants et de chercheurs se mobilise.

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Arrêt 1: le lac Hertel, Montérégie

Niché au cœur du mont Saint-Hilaire, le lac Hertel a été formé par la fonte des glaciers il y a 10 000 ans. Il possède un statut privilégié, puisqu’il se trouve dans la Réserve naturelle Gault, propriété de l’Université McGill.

« C’est un lac peu perturbé par les activités humaines, car il est situé en hauteur.

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