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01 février 2018
Temps de lecture : 1 minute

Aventure scientifique sur deux roues

Le point avec Philippe Apparicio, responsable de ce projet aux volets multiples et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité environnementale et la ville.

Q : Pourquoi avoir choisi ces deux destinations pour votre expédition scientifique?

R : En fait, notre projet nous a déjà amenés à réaliser de pareilles missions dans plusieurs grandes villes du monde. Dans le lot, on trouve des villes développées, comme Montréal et Paris, et sous-développées, comme Mexico ou Hô Chi Minh. Certaines villes du sud battent des niveaux record en matière de pollution. À Montréal, nous avons mesuré 80 microgrammes par mètre cube (µg/m³) de dioxyde d’azote (NO2) dans l’air tandis qu’ à Mexico , nous étions à 230 µg/m³ de NO2 avec certains pics à 300. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que s’exposer pendant plus d’une heure à des concentrations supérieures à 200 µg/m³ sont nocives pour la santé.

Q : Comment réalisez-vous ces collectes de données?

R : Pour standardiser les mesures, nous recourons à un appareillage identique lors de tous nos séjours. Nous avons des capteurs de NO2 et de particules fines, des sonomètres pour le bruit, des GPS pour analyser les trajets ainsi que des caméras d’action fixées sur le guidon de nos vélos urbains. Aussi, nous portons des vêtements biométriques Hexoskin, fabriqués à Montréal.

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