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12 mars 2025
Temps de lecture : 4 minutes

Le biochar, quel intérêt pour le Québec?

Photo: Wikimedia Commons/CC Oregon Department of Forestry

La toute première usine industrielle canadienne de biochar vient d’ouvrir ses portes à Port-Cartier, sur la Côte-Nord. Si le biochar est de plus en plus utilisé dans d’autres pays, le Québec en est encore à ses balbutiements et tente de combler son retard.

La scierie Arbec de Port-Cartier a trouvé un nouveau preneur pour ses « déchets » forestiers : l’usine de production de biochar Carbonité, qui transforme désormais ses résidus de bois en biochar, une sorte de charbon en poudre. Noir, très léger et poreux, le biochar suscite un engouement quasi planétaire. Il promet de faire d’une pierre trois coups : valoriser les déchets organiques, améliorer la fertilité des sols et séquestrer du carbone à très long terme.

Cette usine québécoise est la plus grosse usine de production de biochar en Amérique du Nord. Elle est née de l’effort collectif de l’entreprise forestière Groupe Rémabec, qui fournit les résidus forestiers, d’Airex Énergie, qui a développé la technologie de production du biochar, et du groupe français SUEZ, qui s’occupe de la commercialisation de ce biochar. Leur ambitieux projet Carbonité témoigne de l’essor récent du biochar : entre 2021 et 2023, la production annuelle mondiale de cet intrant agricole a plus que triplé,  passant d’environ 96 000 tonnes à plus de 350 000 .

La raison de ce succès ?

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