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31 août 2021
Temps de lecture : 4 minutes

Peut-on extraire le CO2 de l’air et de l’océan pour s’en débarrasser?

Vue d’artiste d’une usine de captation directe de l’air à grande échelle. Image: Carbon Engineering

Pour freiner les changements climatiques, certains scientifiques essaient de « puiser » directement le gaz carbonique dans l’air ambiant et dans l’océan. Une solution loin d’être opérationnelle à grande échelle.

Aspirer directement le CO 2 présent dans l’air ambiant pour s’en débarrasser, plutôt que de le récupérer dans les fumées de centrales ou d’usines : c’est l’idée un peu folle et encore très expérimentale de l’entreprise canadienne Carbon Engineering. Elle est l’une des trois start-ups au monde à proposer la « capture directe » de CO 2 , à l’aide de gros ventilateurs qui aspirent l’air et le dirigent vers des solvants destinés à isoler le CO 2 . Celui-ci peut ensuite être purifié et enfoui dans le sous-sol pour du stockage à long terme ou utilisé comme matière première, par exemple pour fabriquer les carburants du futur.

L’entreprise possède une installation pilote à Squamish, en Colombie-Britannique, de la taille d’une grange, capable de capturer une tonne de CO 2 chaque année (pour donner une idée de grandeur, un Québécois cause en moyenne le rejet de 10 tonnes de gaz carbonique par année, tandis que l’ensemble des activités humaines rejettent dans l’atmosphère 40 milliards de tonnes de CO 2 par année). Selon Carbon Engineering, soutenue par Bill Gates et des compagnies pétrolières, un passage à plus grande échelle est faisable.

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