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10 janvier 2018
Temps de lecture : 4 minutes

Habiter avec les marées

De gauche à droite, GianPiero Moretti, professeur d’architecture, David Conciatori, professeur de génie civil, tous deux à l’Université Laval. Au second plan, à partir de la gauche, les étudiants à la maîtrise Marc-Alexandre Landry, Catherine Racicot-Brazeau et David Larouche. Photo: Studio du Ruisseau

L’architecte GianPiero Moretti cherche des solutions pour permettre aux habitants du Bas-Saint-Laurent de continuer à admirer le fleuve depuis leur maison, malgré l’érosion des berges et l’intensification des grandes marées.

Les grandes marées ont frappé avec violence les rives du Bas-Saint-Laurent en décembre 2010. Le cocktail de basse pression et de vents du nord-est a contribué à l’accumulation d’eau dans l’estuaire. Résultat : l’eau a atteint un niveau record de plus de 5,5 m à Rimouski. Des centaines de maisons de Sainte-Luce et de Sainte-Flavie ont été endommagées, voire détruites. Et l’érosion des berges continue de gruger la côte chaque année. Selon un rapport d’Ouranos, un consortium en climatologie régionale, environ 1 250 bâtiments seront menacés d’ici 2025 dans la région du Bas-Saint-Laurent, entraînant des pertes estimées à 222 millions de dollars. GianPiero Moretti, professeur d’architecture à l’Université Laval, tente de découvrir, avec ses collègues architectes et ingénieurs, comment adapter les aménagements et les demeures aux nouvelles conditions climatiques dans le coin de Sainte-Flavie.

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Québec Science : Comment les changements climatiques menacent-ils les berges du Bas-Saint-Laurent ?
GianPiero Moretti :  Auparavant, lors des grandes marées, la rive était protégée des vagues par les glaces. Mais maintenant, avec le réchauffement climatique, cette protection naturelle n’existe plus. Les grandes marées agissent donc directement sur les berges et créent un problème d’érosion.

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