Montréal a accueilli début septembre la 46e session du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), au cours de laquelle les scientifiques ont dressé les tables des matières du prochain rapport.
Créé en 1988, le GIEC regroupe environ 2500 scientifiques de 195 pays. Sa mission ? « Examiner toutes les recherches publiées sur le changement climatique pour informer les décideurs », a rappelé Hoesung Lee, président du GIEC, lors d’un événement organisé en marge de la réunion par l’Université du Québec à Montréal.
Ainsi, le GIEC ne mène pas de recherche, mais évalue régulièrement l’état des connaissances relatives au changement climatique, et produit des rapports et des documents techniques (de plusieurs milliers de pages…). À ce jour, 5 rapports ont été publiés, le dernier datant de 2013.
« Les premiers rapports ont surtout insisté sur le fait qu’il fallait accentuer la recherche. En 2007, le GIEC a obtenu le prix Nobel de la paix pour son 4e rapport, avec Al Gore. On y précisait que le réchauffement était très probable, mais il persistait un brin de doute. Dans le 5e rapport, paru en 2013, on a utilisé le mot inéluctable », a expliqué Abdalah Mokssit, secrétaire de l’organisation.
Inéluctable : les données présentées par le GIEC ne laissent en effet pas place au doute. « Les messages du dernier rapport sont clairs.