Un parc éolien au large de la Suède. Photo: Shutterstock
Pour « cueillir » le vent de la mer, qui souffle plus fort que sur terre, de plus en plus de parcs éoliens voient le jour au large des côtes. Le potentiel est immense, y compris au Canada.
Surgissant des flots, des dizaines de monstres géants déploient leurs tentacules blancs vers le ciel, comme pour barrer la route aux navires trop aventureux. Voilà qui pourrait être la première ligne d’un récit de marins ou d’un mythe de l’Antiquité. L’image est pourtant un symbole d’avenir : les parcs d’éoliennes installés en pleine mer se multiplient à un rythme effréné, surtout au large de la Chine et de l’Europe. Et ce n’est que le début !
Si ce type d’installations ne représente pour l’instant que 7 % de tous les parcs éoliens dans le monde (l’immense majorité étant terrestre), le potentiel est quasiment illimité, selon l’Agence internationale de l’énergie . En théorie, sur la planète, « l’éolien en mer pourrait générer 420 000 térawattheures (TWh) par an. C’est plus de 18 fois la demande d’électricité mondiale actuelle », avance l’Agence.
La mer étant plane, les vents y soufflent de façon plus régulière que sur terre, avec moins de turbulences et plus de force. À puissance égale, une éolienne en mer peut ainsi produire jusqu’à deux fois plus d’électricité qu’une éolienne terrestre.