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08 avril 2010
Temps de lecture : 2 minutes

Pas de pneus dans ma cour!

Le recyclage des vieux pneus fonctionne tellement bien au Québec qu’on manque de matière première. On doit en importer!

Les immenses dépotoirs de pneus ne seront bientôt plus qu’un souvenir au Québec. Il n’en reste qu’un: le Dépôt Franklin, à Ormstown, en Montérégie. Les 11 autres grands dépotoirs ont été vidés, tout comme les centaines de petites décharges «sauvages» réparties sur le territoire. À terme, les 50 millions de pneus qu’on y avait accumulés auront tous été «revalorisés».

Désormais, il est interdit de les enfouir ou de les accumuler sur des sites. Les 7 millions de pneus dont les Québécois se débarrassent chaque année sont maintenant directement acheminés à des entreprises de recyclage. En tout, plus de 110 millions ont ainsi été recyclés durant la dernière décennie.

Depuis 1999, le consommateur qui achète un pneu neuf verse 3 $ de plus. Cet argent a permis à Recyc-Québec de vider les dépotoirs, d’assurer chaque année la collecte de vieux pneus et d’aider à développer de nouvelles technologies de recyclage.
Depuis l’instauration de ce programme, une véritable industrie de traitement du caoutchouc usé est née. Elle est si prospère qu’on manquera bientôt de matière première!

Tous les ans, au Québec, on traite environ 100 000 tonnes de cette matière, alors que les Québécois n’en mettent que 70 000 tonnes au rebut.

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