Des chercheurs ont trouvé une méthode simple pour dénombrer les espèces de requin. Il suffit de quelques litres d’eau!
Les requins sont un maillon important de la chaîne alimentaire marine, mais aussi une espèce vulnérable à la surpêche. Pour les surveiller de plus près et instaurer des moyens de conservation, les chercheurs doivent partir à leur «chasse» et les attraper pour installer une balise à même leur corps pour suivre leurs déplacements. Cette méthode s’avère coûteuse et est risquée pour l’animal (et aussi pour l’humain!)
C’est pourquoi les chercheurs utilisent également une approche moins invasive. Ils recueillent un échantillon d’eau dans la région étudiée. Ce liquide contient bien plus d’informations qu’il n’y paraît. On y trouve de l’ADN environnemental (ADNe), une sorte d’empreinte génétique laissée par les cellules d’organismes vivants par le biais de fèces, d’urine, de sang, de peau morte, etc. Les biologistes ont donc l’inventaire de toutes les espèces qui sont présentes dans cet environnement. Ils scrutent ensuite leur échantillon pour comparer l’ADNe à leur base de données pour identifier l’individu à son espèce. On appelle cette technique du métabarcoding .
L’équipe internationale de chercheurs, qui a publié ses résultats dans Scientific Reports