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25 mai 2012
Temps de lecture : 4 minutes

«Vingt après Rio, nous n’avons rien appris.»

Le Sommet de la Terre de 1992, qui s’est tenu à Rio de Janeiro, a constitué un tournant politique et scientifique dans l’histoire moderne. Plus de 170 chefs d’État et de gouvernement – George Bush, Brian Mulroney, François Mitterand, Boris Eltsine, Fidel Castro, etc. – appuyés par près de 20 000 de leurs fonctionnaires s’y étaient donné rendez-vous pour discuter pendant 12 jours de l’avenir écologique de la planète. Au même moment, des centaines d’organisations non gouvernementales tenaient un Forum mondial qui faisait contrepoids aux discussions officielles.

Les résultats de ce grand happening vert? Trois conventions internationales majeures: le fameux traité sur les changements climatiques, qui sera défini quelques années plus tard à Kyoto; une convention sur la diversité biologique; et une autre, moins connue, sur la désertification. À cela, on a ajouté un ambitieux plan global d’intervention pour le XXIe siècle appelé Agenda 21. Vingt ans plus tard, les Nations unies invitent les États pour un autre Sommet de la Terre, à Rio, le 20 juin prochain. On compte discuter d’économie et de gouvernance. Appelée Rio+20, cette rencontre, plus modeste, ne durera que 3 jours. Que peut-on en attendre?

Christian Simard , qui participait au Sommet de 1992 et qui est aujourd’hui directeur général du groupe environnemental Nature Québec, nous livre son point de vue.

Illustration : Aaron McConomy

 

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