Que cherchez-vous ?

Publicité
15 juin 2018
Temps de lecture : 1 minute

Banque mondiale de bactéries intestinales

Des chercheurs parcourent la planète pour récolter des échantillons d’excréments humains afin de constituer une banque mondiale de bactéries intestinales.

Canada, États-Unis, Finlande, Cameroun, Tanzanie, Vietnam… On peut dire que la petite équipe de chercheurs basée au Massachusetts Institute of Technology (MIT), aux États-Unis, fait beaucoup de chemin pour récolter des fèces humaines.

Mais ce n’est pas pour rien. Le chercheur Mathieu Groussin, l’un des cofondateurs du projet Global Microbiome Conservancy , indique que l’un des objectifs du projet est de conserver ces bactéries à des fins scientifiques. Alors que les pays s’industrialisent de plus en plus et que les communautés traditionnelles tendent à disparaître, les chercheurs veulent capter et conserver cette biodiversité avant qu’elle ne disparaisse elle aussi.

De la ville à la campagne

La banque permettra aussi de comprendre comment les bactéries interagissent avec les cellules intestinales, d’identifier les effets de l’urbanisation sur la santé et d’évaluer l’interaction du microbiome avec le système immunitaire, entre autres.

Dans les pays qu’ils visitent, les chercheurs du MIT échantillonnent à la fois les populations urbaines et rurales, mais aussi les différents groupes ethniques, comme les peuples autochtones, pour obtenir la plus grande diversité de bactéries possible.

Au Canada, l’équipe scientifique a ainsi visité la communauté inuite de Resolute Bay (À lire: l’entrevue avec Madame Caca ).

Publicité