Des chercheurs américains sont parvenus à reproduire un modèle de cycle menstruel en laboratoire, sur une puce, apprend-on dans une étude publiée dans la revue Nature .
Leur plateforme est baptisée EVATAR. Ils cultivent dans des compartiments interreliés des cellules provenant de six organes : ovaires, trompes de Fallope, utérus, col de l’utérus, vagin et foie (ce dernier est important dans la transformation des hormones et l’assimilation des médicaments).
Notons au passage que les cellules ovariennes proviennent de souris et non d’humains, pour des raisons d’approvisionnement. Elles parviennent tout de même à accomplir leur travail dans ce mini-circuit vivant.
Les différents « organes » baignent dans un liquide qui simule le sang et réussissent donc à communiquer entre eux, sous l’influence des hormones sécrétées par l’ovaire, selon un cycle de 28 jours.
Ce système devrait permettre d’étudier l’effet de médicaments sur l’appareil reproducteur féminin. Il pourrait aussi servir à la recherche portant sur différentes maladies, comme les fibromes utérins, l’endométriose et certains cancers, en plus de fournir un modèle intéressant pour l’étude de l’infertilité.
Il serait également possible de créer un modèle personnalisé à partir des cellules d’une femme en particulier pour tester la réponse de son système à un traitement avant de lui prescrire.
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