Si le temps où l’on enfermait les épileptiques dans des hôpitaux psychiatriques est loin derrière nous, la compréhension du cerveau et de ses « couacs » est encore très partielle.
Alors, expliquer cet organe complexe, capable des prouesses les plus spectaculaires tout en demeurant plus fragile qu’un écran de iPhone, est un véritable défi de vulgarisation que relève ici le Musée de la civilisation de Québec, avec son exposition Cerveau à la folie .
« À la folie », parce que le Musée a choisi d’expliquer rigoureusement les tabous de la santé mentale, tout en approfondissant l’aspect social et artistique du cerveau. Dès l’entrée, on est accueilli par une fresque étoilée, clin d’œil aux mystères de l’Univers qui suscitent la même fascination que ceux de la matière grise. C’est ici que commence le voyage dans ce superordinateur. Au fil des zones aménagées, on explore l’intelligence, la douance, la déficience, les troubles de l’humeur, les problèmes liés à l’apprentissage et ceux du langage, sans oublier le cerveau vieillissant. Bien qu’une foule de maladies et d’états mentaux (tels que dépression, trouble du spectre autistique, psychose, anorexie et schizophrénie) soient abordés, la coordonnatrice de Cerveau à la folie , Coline Niess, a tenu à en faire une exposition lumineuse. « On essaie de parler de la maladie dans des contextes positifs.
