Des initiatives comme « Les filles et les sciences, un duo électrisant! » sont essentielles pour atteindre la parité dans l’univers des sciences et des technologies.
C’est ce que soutient Marianne Desautels-Marissal, journaliste scientifique, auteure et porte-parole de l’événement qui souffle dix-neuf bougies en 2018. Les femmes, déplore-t-elle, sont tout particulièrement peu nombreuses dans des domaines comme l’ingénierie, les mathématiques ou l’informatique, où le seuil de 50 % de représentation féminine est loin d’être la réalité.
« Même dans les sciences de la vie et de la santé, où elles sont pourtant plus présentes, elles s’effacent tranquillement au profil des hommes dès qu’on monte un peu dans les hiérarchies », explique-t-elle à l’aube de la première journée d’activités du Duo, qui se tiendra simultanément à Québec et à Rimouski samedi 24 février. Une seconde journée est prévue à Montréal et à Sherbrooke le 17 mars.
Cette sous-représentativité des femmes en sciences et technologies a plusieurs coûts pour la société. Ainsi, certaines carrières scientifiques stimulantes et payantes ne sont que trop rarement envisagées par les jeunes filles. Résultat : les idées qui s’y brassent sont trop souvent empreintes de certains biais « masculins ».
« La recherche est un travail d’équipe qui gagne à s’enrichir de plusieurs points de vue.