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29 juin 2017
Temps de lecture : 2 minutes

SOS forêt urbaine

Les arbres qui peuplent les rues des villes influencent directement la santé de ceux qui y habitent, soutient Alain Paquette, professeur au département des sciences biologiques de l’UQAM et animateur d’une série d’excursions urbaines qui portent sur le sujet . Québec Science s’entretient avec lui.

De quoi parle-ton exactement lorsqu’il est question de la forêt urbaine de Montréal?

Selon le dernier recensement effectué par la ville de Montréal, 322 espèces différentes peuplent le territoire. C’est considérablement plus que la moyenne québécoise, qui est d’environ 50 espèces répertoriées. S’il est tentant de conclure à l’abondance, ce n’est pourtant pas le cas. Car, avec seulement trois espèces d’arbre, on atteint déjà de 50 % à 60 % du nombre total d’arbres de la métropole. Autrement dit, la vaste majorité des autres espèces représentent moins de 1 % des effectifs totaux. Le problème, aussi présent dans les autres villes de la province, est donc qu’on recourt de manière abondante à une trop faible diversité d’espèces.

Quelles sont ces trois espèces surutilisées?

Ce sont le frêne de Pennsylvanie, l’érable de Norvège et l’érable argenté. Dans le cas du frêne, la situation est très préoccupante puisqu’une épidémie d’ agrile du frêne , un petit insecte envahisseur venu d’Asie, décime actuellement la population. Sur l’île de Montréal, 22 % des arbres sont des frênes.

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